Depuis plusieurs années, une collaboration fructueuse s'est développée entre Swissgrid et la start-up Gilytics, une spin-off de l’ETH de Zurich et à Valence en Espagne, pour relever un défi majeur dans le secteur énergétique suisse.

Le système énergétique, et donc le réseau de transport, est en pleine mutation. Swissgrid fait face à cette complexité croissante par une modernisation stratégique de son réseau et le développement continu de la numérisation de ses activités.

Une grande partie du réseau à très haute tension exploité par Swissgrid s’appuie sur des lignes aériennes. Les pylônes électriques assurent la stabilité et la sécurité nécessaires au transport d’électricité. Le réseau comprend environ 12 000 pylônes et 6700 kilomètres de lignes. La surveillance régulière d’une infrastructure exposée à la nature étant très coûteuse, Swissgrid a lancé en 2021 une étude de faisabilité intitulée «Pylonian». Grâce à des capteurs basés sur la technologie Internet of Things, certains pylônes électriques peuvent être surveillés 24 heures sur 24.

Pour des raisons de sécurité, les lignes sont mises hors tension pour les travaux de construction ou les révisions. La planification de telles consignations est extrêmement complexe et impensable sans solution logicielle. Pour le développement du logiciel, Swissgrid utilise le « User Centered Design » ou design centré sur l’utilisateur, afin que les collaboratrices et collaborateurs chargé(e)s de la planification soient encore mieux soutenu(e)s à l’avenir.

Dans le cadre d’un projet pilote, Swissgrid et le spin-off de l’EPF Rimon Technologies Sàrl, étudient l’utilisation de lunettes de réalité augmentée lors d’inspections d’installations. Les premiers résultats et retours de collaborateurs et prestataires sont prometteurs.

Changer les comportements n’est pas simple. La «ludification» (ou «gamification») est une approche très prometteuse. Intégrer des éléments ludiques dans des contextes qui n’ont a priori rien de ludique peut encourager à partir à la découverte de l’inconnu. Cette approche peut être intéressante pour stimuler le virage énergétique.

Pour Jamie Paik, la taille des robots n’a pas d’importance. Travailler collectivement permet à ces machines miniatures de déployer leurs capacités au maximum. Cette chercheuse souhaite susciter l’enthousiasme par son travail, mais s’expose également à des questions épineuses.

Comment les données du balayage laser aident à couper à temps les arbres sous les lignes.

Data Science permet de traiter des quantités importantes de données, de reconnaître les modèles ainsi que les corréla-tions et permet ainsi d’émettre des prévisions fiables.

L’électricité représente l’élixir de vie de notre société contemporaine. Il semble impossible de la rendre tangible et de la représenter. Ce n’est pas l’avis de Nadieh Bremer.